La Revue XXI ne s’arrête plus. Après une arrivée surprise en juin dernier dans le réseau, la parution d’Indigo Publications fait preuve d’ambition. A compter du mercredi 3 décembre, le titre de journalisme littéraire change de nom pour devenir "Revue21".
Une montée en puissance
C’est une première dans la courte histoire du titre. Le mook, vendu au prix de 22 euros sous la codification 18725, poursuit son développement autour d’un nouveau logo et d’une nouvelle signature : "Saisir le monde".
La nouvelle identité, orchestrée par les fondateurs du studio parisien Four Eyes Éditions William Keo et Yegan Mazandarani, fournit aux lecteurs "les clefs d’un monde en profonde mutation, afin qu’ils puissent s’en emparer en tant que citoyens engagés dans l’époque", indique l'éditeur. Les deux recrues prennent en charge la direction artistique.
Deux numéros plus tard
Il accélère sa transition avec la réorganisation de sa rédaction en chef. Guillaume Gendron prend ses fonctions de rédacteur en chef. Il marche dans les pas de sa prédécesseure Elsa Fayner qui occupait le poste depuis 2022. Avant de rejoindre l’équipe, il évoluait notamment dans les rédactions de Libération et de M le magazine du Monde, l’AFP et RFI.
Une entrée en matière
Créée en 2008, Revue21 ne prend pas le risque de dérouter votre clientèle. Le cœur des pages est consacré à des reportages et des enquêtes à dévorer comme des romans. L’ambition reste la même en associant le plaisir de la lecture à l’exigence journalistique.
Le renouveau met en scène en Une la vaste enquête de Nicolas Rouger sur les conflits intérieurs des pilotes israéliens engagés dans la guerre à Gaza. Sophie Bouillon (prix Albert-Londres) et Ramsès Kefi (première sélection du prix Renaudot) se joignent au numéro daté hiver 2025. Les pages se saisissent des figures modernes telles que Éric Freymond 'le mystérieux gestionnaire de fortune suisse qui a fait disparaître 12 milliards' et Lauren Southern, plus connue comme la "Jeanne d’Arc du gratin de l’extrême droite mondiale".