C’est le rendez-vous annuel de tous les passionnés de bande dessinée. Le Festival international de la bande dessinée (FIBD) s’est déroulé la semaine dernière à Angoulême. L’occasion de récompenser les meilleurs auteurs et albums de ce genre toujours très en vogue et qui porte le segment librairie. Après Riad Sattouf, c’est la Britannique Posy Simmonds qui a remporté le Grand prix de la Ville d’Angoulême. Une distinction qui vient couronner son travail en tant que dessinatrice de bande dessinée, mais aussi dessinatrice de presse et illustratrice de livres pour enfants. Posy Simmonds est la quatrième femme et le premier auteur britannique à remporter le Grand prix du festival d’Angoulême.
Le Fauve d’or du meilleur album a lui été décerné à Monica, de Daniel Clowes, paru chez Delcourt. Un Fauve d’honneur a été remis à Moto Hagio, tandis que le Fauve spécial du jury a été attribué à Sophie Darcq pour le tome 1 de Hanbok. Le Prix Konichi a distingué Odilon Grevet, pour la traduction de Bokko/Stratège tome 1, sur une histoire originale de Kenichi Sakemi, et le Fauve de la série a récompensé The nice house on the lake, d’Alvaro Martinez Bueno et James Tynion IV. Le Fauve révélation a couronné L’homme gêné, de Matthieu Chiara, le Fauve des lycéens est allé à l’album Le visage de Pavil, de Jérémy Perrodeau, et le Prix du public France Télévisions à Des maux à dire, de Beatriz Lema.
Le Fauve patrimoine a lui été décerné à Quatre Japonais à San Francisco (1904-1924), de Henry Yoshitaka Kiyama, tandis que l’Eco-Fauve Raja va à Frontier, de Guillaume Singelin. Aline, d’Ik Ben Aline reçoit pour sa part le Fauve bande dessinée alternative, et Contrition, de Keko et Carlos Portela, celui du Fauve polar SNCF Voyageurs. Le Fauve spécial du grand jury jeunesse se partage entre Bâillements de l’après-midi, de Shin’ya Komatsu et Les Petites Reines, de Magali Le Huche. Le Fauve jeunesse récompense L’incroyable mademoiselle Bang !, de Yoon-Sun Park. Enfin, le Prix René Goscinny du jeune scénariste couronne Simon Boileau pour La Ride, et celui du meilleur scénariste est décerné à Julie Birmant pour Dali - 1 - Avant Gala. De quoi s’inspirer pour garnir ses linéaires en librairie !