Un mois avant la Journée internationale des droits des femmes, Les Cahiers du Cinéma ont voulu faire entendre la parole des femmes. Pour son numéro de février, disponible dès le 7 février (8,50 euros sous la codification 13302), la revue pousse les meubles pour faire place à des dossiers d’envergures consacrés à la prise en compte de la place croissante des femmes qui font le cinéma à divers postes, aux conséquences de #MeToo depuis 2017, ainsi que l’évolution des regards et des écritures, des récits et des personnages féminins.
En allégeant ses nombreuses rubriques, Les Cahiers du Cinéma ambitionne de faire le point, de manière non mixte, et de faire entendre des paroles, à travers trois axes forts. Parmi elles, un questionnaire auquel répondent 17 cinéastes, une table ronde entre plusieurs rédactrices s’interrogeant sur leur pratique avec des exemples concrets et leur rapport au(x) féminisme(s), une conversation entre deux scénaristes, Naïla Guiguet et Julie Peyr. Il propose également cinq entretiens avec des actrices françaises (Virginie Efira, Léa Drucker, Hafsia Herzi, Louise Chevillotte, Judith Godrèche).
Le magazine mensuel offre par la même occasion de découvrir d’autres textes. L’ensemble à la pagination augmentée (116 pages) s’articule autour d’une brève histoire de la présence des films de femmes et des critiques femmes dans les pages des Cahiers du Cinéma, des documents commentés par le Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir, un point sur les avancées légales apportées par la productrice Julie Billy ou encore une analyse du livre d’Hélène Frappat « Gaslight », qui remet en cause la pertinence de la notion de « female gaze ».